Être isolé, c’est utile lorsque vous écrivez votre thèse ou que vous devez lire une tonne d’articles scientifiques, car la solitude permet de se concentrer. Mais elle peut aussi nuire à votre santé mentale si cet isolement se prolonge au-delà de votre temps d’études. «Notre recherche révèle un paradoxe avec lequel les étudiants doivent composer: si l’isolement choisi peut être un facteur de réussite, l’isolement subi peut être un facteur de stress qui a une incidence sur la santé mentale», a expliqué Jodi Kalubi à un colloque sur les enjeux de santé des travailleurs et des étudiants au 87e Congrès de l’Acfas, qui a lieu cette semaine à Gatineau.