Le projet de recherche collaborative dont il est question dans le présent article a été développé au début de l’année 2015 à l’initiative d’Élisabeth Tremblay, enseignante de littérature au cégep de Chicoutimi, de Cathy Gauthier, qui était conseillère pédagogique au même cégep, et de Loïc Pulido, professeur et chercheur en sciences de l’éducation à l’UQAC[1], pour répondre aux besoins du Département de technologie forestière et du Département de soins infirmiers du cégep de Chicoutimi. Les enseignants et enseignantes du premier département constataient des faiblesses à l’écrit chez certains de leurs élèves. Ces lacunes pouvaient nuire à ces derniers lors des stages en milieu professionnel, ou alors, en empêcher d’autres de réussir l’épreuve uniforme de français et donc d’obtenir leur diplôme. Celles du second département constataient quant à elles un écart entre les bonnes compétences techniques de leurs élèves et des résultats parfois faibles à l’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ). Cette performance insatisfaisante était associée à la difficulté, d’une part, à bien interpréter les questions et les attentes liées à ce genre d’épreuve et, d’autre part, à formuler des réponses claires et précises. Le projet de recherche, financé par le Consortium régional de recherche en éducation du Saguenay–Lac-Saint-Jean (CRRE) – une structure qui a pour vocation de soutenir les recherches participatives en éducation – et par le cégep de Chicoutimi, avait pour objectif de répondre à ces difficultés particulières en proposant des outils adaptés à la réalité de ces deux programmes techniques. Il s’est échelonné de septembre 2015 au mois d’aout 2018
15 avril 2019
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